Révisions de la Constitution : une honte
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Les 20e, 21e et 22e révisions de la Constitution française auxquelles le
Congrès a procédé ce jour sont sensées servir la gloriole de Jacques Chirac
: elles contribuent plutôt à la honte d’un Président qui aura manipulé 13
fois la charte de la République.
Le gel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie est une infamie, un crime
contre la démocratie : ceux-là même qui veulent donner le droit de vote aux
étrangers le suppriment à des Français d’outre-mer.
L’inscription de l’abolition de la peine de mort dans la Constitution ne
correspond ni au vœu des Français ni aux exigences de la justice. C’est une
erreur capitale.
La réforme du statut pénal du chef de l’Etat énonce une procédure illusoire
de destitution. C’est un ornement factice.
En revanche, il y aurait une révision urgente de la Constitution, consistant
à annuler la précédente révision : celle qui, trois mois avant le référendum
de 2005, mettait la Constitution française en conformité avec la
Constitution européenne, alors que celle-ci, depuis le référendum, est
caduque. Il est doublement aberrant que la Constitution française s’aligne
sur un texte supranational qui n’existe pas.
Source: http://www.frontnational.com/
Les 20e, 21e et 22e révisions de la Constitution française auxquelles le
Congrès a procédé ce jour sont sensées servir la gloriole de Jacques Chirac
: elles contribuent plutôt à la honte d’un Président qui aura manipulé 13
fois la charte de la République.
Le gel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie est une infamie, un crime
contre la démocratie : ceux-là même qui veulent donner le droit de vote aux
étrangers le suppriment à des Français d’outre-mer.
L’inscription de l’abolition de la peine de mort dans la Constitution ne
correspond ni au vœu des Français ni aux exigences de la justice. C’est une
erreur capitale.
La réforme du statut pénal du chef de l’Etat énonce une procédure illusoire
de destitution. C’est un ornement factice.
En revanche, il y aurait une révision urgente de la Constitution, consistant
à annuler la précédente révision : celle qui, trois mois avant le référendum
de 2005, mettait la Constitution française en conformité avec la
Constitution européenne, alors que celle-ci, depuis le référendum, est
caduque. Il est doublement aberrant que la Constitution française s’aligne
sur un texte supranational qui n’existe pas.
Source: http://www.frontnational.com/
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