Vivons nous en démocratie ?
Vivons nous en démocratie ? Telle est la question que je me pose lorsque je vois les difficultés que rencontre Jean-Marie Le Pen à obtenir les 500 parrainages nécessaires afin de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle.
Que les candidats à l’élection présidentielle doivent remplir certaines obligations pour se présenter je trouve cela tout à fait normal, en revanche lorsque ces obligations sont en réalité des obstacles alors là je dis stop !
Tout, absolument tout, est fait pour favoriser les grands partis du système, y compris ceux qui ne pèsent plus grand-chose dans les urnes (le Parti Stalinien par exemple euh communiste je voulais dire…). Pire, les parrainages des maires qui sont au départ censés être secrets, ne le sont plus du tout au final puisque ceux-ci sont publiés dans le Journal Officiel. A ce compte là, pourquoi instaurer encore hypocritement le vote secret lorsque nous votons ?
Les pseudos démocrates qui nous gouvernent depuis trop d’années, aiment donner des leçons sur la « démocratie » à longueur de journée tout en montrant du doigt des pays qui, selon eux, sont censés ne pas être « démocratiques » (Irak, Russie, Biélorussie, Chine etc…).
Il est tout de même incroyable que dans un pays « démocratique », qu’un candidat représentant plus de 6 millions de français puisse rencontrer de grosses difficultés à recueillir des parrainages afin de se présenter à l’élection présidentielle, une élection dont il fut d’ailleurs le finaliste en 2002.
Lorsque Jean-Marie Le Pen évoque l’idée de faire venir des observateurs internationaux pour veiller à la bonne marche du scrutin, je ne peux être qu’entièrement d’accord avec lui. J’irais même plus loin que lui, je pense que l’organisation de l’élection présidentielle ne doit pas être confiée à l’Etat Chiraco-sarkozyste mais plutôt à l’ONU. A partir de l’instant où l’ONU dépêche des observateurs pour surveiller les scrutins dans les Balkans ou ailleurs, pourquoi n’en ferait-elle pas de même pour la ripoublique du Chirakistan ?
Si Jean-Marie Le Pen n’obtient pas ses 500 signatures alors ce sera incontestablement la victoire du fascisme sur la démocratie.
Enfin, bien entendu, en cas d’expulsion de la part du système de Le Pen de l’élection présidentielle, l’immense majorité des électeurs du Front National se vengera dans les urnes et cela aussi bien aux élections présidentielles et législatives de 2007 qu’aux élections cantonales et municipales de 2008.
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