Attali et les autres : Multi-ethniquement correct
Une des propositions phare du rapport commandé par Sarkozy à la commission présidée par Jacques Attali est la relance de la croissance par l’immigration. Rien que ça ! Pour l’ancien sherpa de François Mitterrand, l’immigration, facteur de développement de la population est, en tant que telle, nécessairement créatrice de richesses. Une position somme toute logique lorsqu’on lit les récents propos d’Attali dans La Tribune : « La France a besoin d’immigration. Il faut s’ouvrir aux travailleurs d’Europe de l’Est, aux Chinois, aux pays d’Afrique. Sans cela, toutes nos belles discussions sur le financement des retraites n’auront pas de sens. » (La Tribune, 13 novembre 2007). Il est évident que ce monsieur ne vit pas dans le même monde que les millions de Français qui subissent chaque jour de plein fouet les conséquences désastreuses de l’immigration-invasion. Il n’a aucune idée, lui dont les bureaux sont situés rue du Faubourg Saint-Honoré, ce qu’est le quotidien en banlieue, ce qu’est la vie d’un chômeur, les attentes interminables dans les centres ANPE, sans parler du racket et de la peur provoquée par les bandes immigrées.
L’immigration, la France en crève depuis des décennies. Car, l’immigration, c’est surtout aujourd’hui une véritable colonisation de peuplement qui a déjà profondément modifié le visage de la France. Vouloir continuer dans cette voie c’est assassiner notre identité ethnoculturelle.
Et pourtant, dans le même temps, certains, au sein de la droite nationale, militent désormais pour une hypothétique « réconciliation » entre Français de souche et « Français de branche » d’origine extra-européenne. Une réconciliation sensée se faire autour de l’attachement aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité de la République française… C’est-à-dire autour d’une conception de la France républicaine et métissée qui est aux antipodes de notre vision de l’homme, enraciné dans ses communautés naturelles et historiques. Sans parler du fait que, pour se « réconcilier » et bâtir un avenir ensemble, encore faut-il partager un destin commun. Or, quand je croise dans la rue les visages de « citoyens » fraîchement naturalisés ou devenus automatiquement Français par la magie du droit du sol, j’ai vraiment du mal à les considérer comme faisant partie de mon peuple.
Les « réconciliateurs » ont beau prétendre qu’ils restent de farouches opposants à l’immigration et au mondialisme, il n’en reste pas moins qu’ils se font, volens nolens, les complices d’un mondialiste tel que Jacques Attali en niant l’importance du facteur ethnique tout en acceptant la présence – et en souhaitant une utopique assimilation – de populations d’origine extra-européenne sur notre sol. Opposés sur la question économique, ils n’en partagent pas moins une même vision artificielle et désincarnée de l’identité.
Source: http://www.blog-identitaire.com/
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