10 janvier 2008

La politisation des élections municipales



Plus que jamais, les prochaines élections municipales seront « politisées », il faut entendre par là, que ces élections qui d’habitude n’ont qu’une symbolique locale, prendront cette année une tournure nationale. Cette politisation des élections municipales a été annoncée par Nicolas Sarkozy ainsi que par François Fillon (je cite le Premier ministre par respect pour sa fonction même si l’on sait parfaitement que celui-ci a juste une fonction d’apparat au sein du régime sarkozyen).

Sarkozy en politisant ces municipales, entend ainsi transformer ce scrutin en une sorte de référendum. Bien qu’en forte baisse dans les sondages, Sarkozy a de quoi être confiant sachant que pour l’instant il n’a rien en face de lui (le PS n’a pas de leader, la droite nationale ne s’est pas totalement rénovée, l’extrême gauche est divisée et le Modem de François Bayrou se fiche éperdument de ces élections). Logiquement, l’UMP de Nicolas Sarkozy devrait faire un tabac à ces élections municipales (n’oublions pas qu’il y aura également des élections cantonales). Mais, on n’est jamais à l’abri de surprises et il n’est pas du tout impossible que ces élections locales de 2008 soient un remake de celles de 2004 (en 2004, la gauche socialiste avait remporté haut la main les élections régionales et cantonales).

Les électeurs patriotes se doivent de recevoir 5 sur 5 le message de Nicolas Sarkozy, à savoir que ce scrutin sera politisé à outrance. Sarkozy veut que le scrutin soit politisé alors moi je dis chiche, politisons ce scrutin !

Politisons ce scrutin en mettant en place une bonne stratégie politique. Tout d’abord en votant massivement pour les candidats de droite nationale aux élections municipales et cantonales, pas une voix patriote ne doit manquer à la droite nationale cette fois-ci. Ensuite, il convient de faire le choix entre la peste et le choléra au cas où la droite nationale serait absente du second tour dans certaines communes ou certains cantons. Mais qui choisir entre la peste (la gauche) et le choléra (la droite mondialiste) ? L’abstention est un piège un con et le vote blanc (bien qu’il soit souvent nécessaire) aboutit souvent à un statut quo.

Alors la peste ou le choléra ? Et bien choisissons la…peste ! Faisons battre la droite mondialiste en votant pour la gauche lorsque la droite nationale est absente du second tour. Bien sûr il peut y avoir des exceptions lorsque la gauche est représentée par des communistes ou des communautaristes. Mais, d’une manière générale, mieux vaut une gauche ultra-laïcarde plutôt qu’une droite ultra-cosmopolite.

La « droite » UMP de Nicolas Sarkozy c’est la mise en avant de la « diversité » (c'est-à-dire la préférence ethnique extra-européenne), c’est la soumission à Washington, c’est le refus de la proportionnelle, c’est l’ouverture gouvernementale à gauche, c’est la dissolution de la souveraineté nationale via le « mini-traité », c’est la folie des grandeurs version Bolloré, c’est une politique fiscale qui ne profite qu’aux patrons du CAC 40 etc…Pourquoi l’électeur de la droite nationale devrait-il cautionner tout cela ?

L’électeur patriote devra politiser son vote en mars prochain et partir du principe qu’au premier tour on choisit, et qu’au deuxième tour on…punit ! Cette droite mondialiste il convient de la punir comme il se doit.

Deux objectifs pour l’électeur patriote aux municipales. Le premier objectif que doit se fixer l’électeur patriote c’est que la droite nationale soit au plus haut dans les urnes. Le second objectif que doit se fixer l’électeur patriote c’est de punir la droite nationaliste y compris en faisant passer la gauche.