30 janvier 2007

Le mirage Bayrou

En 2002 c’était Chevènement, en 2007 c’est Bayrou qui tient le rôle du mirage électoral. A l’aide de chiffres truqués, les médias et les instituts de sondages ont pris pour habitude de faire émerger un « troisième homme » pour chaque élection présidentielle.

Le but de mettre en avant pour les médias un «troisième homme » est très simple : éviter de parler d’une candidature qui gênerait le système UMPS et plus précisément celle de Le Pen. Alors on créé quelques sondages bidons, on essaye de nous faire croire que untel est entrain de « progresser fortement » dans les sondages. Comme pour Chevènement, la « progression » de Bayrou est liée à un simple effet d’humeur, c’est une sorte de mode passagère.

Ce qui caractérise François Bayrou de nombreux autres candidats à l’élection présidentielle, c’est l’absence quasi-totale d’un véritable contenu idéologique, même chez Giscard il y avait plus de richesse dans les idées. Hormis une critique il y a quelques semaines sur TF1, rien, absolument rien à l’horizon concernant le programme du candidat centriste. Si l’on sait que Bayrou a pour ambition d’affaiblir la France en la transformation en simple région d’un grand état fédéral européen, on ne sait strictement rien en revanche de ses idées pour combattre l’immigration-colonisation, le chômage, la délinquance, le malaise social ou bien encore l’écologie.

Il ne faut pas oublier qu’en 2002, Jean-Pierre Chevènement était monté jusqu’à 16/18% dans les sondages alors que Jean-Marie Le Pen, lui, ne dépassait que très rarement la barre des 10% ; nous connaissons la suite…

Moralité : mieux vaut être sous estimé dans les sondage et se qualifier pour un second tour d’une élection présidentielle plutôt que d’avoir des sondages gonflés et au final se ramasser le jour même de l’élection.