Chavez menace de nous couper le robinet !
Hugo Chavez le président du Venezuela a remis aujourd'hui son béret rouge.
Le modèle politique du 3ème vice-président du Front National Jean-Claude Martinez dont la politique internationale à lui et aux présidents boliviens, salvadoriens et équatoriens et brésiliens lui semble être le summum de ce qui se fera dans le monde à venir tape de nouveau sur la table et comme un taureau qui est énervé remue des pattes arrières. Le sujet de la colère de la figure première de la la gauche antilibérale planétaire c'est la nouvelle directive européenne sur l'immigration clandestine qui doit permettre " l'harmonisation " des politiques des pays de l'UE quant au traitement de l'immigration clandestine.
Chavez a ni plus ni moins menacé de cesser de livrer du pétrole aux pays membres de l'Union européenne qui appliqueraient cette directive qui prévoit entre autres un bannissement du territoire de l'Union européenne de cinq ans et une rétention administrative d'une durée pouvant atteindre les 18 mois.
Autre chantage de Chavez : il menace de renvoyer l'ensemble des investisseurs européens de son pays. On se demande bien où l'ancien colonel putschiste trouve des similitudes entre la situation des immigrés clandestins et celle des entrepreneurs issus de notre continent, mais passons. Le Venezuela fer de lance du continent Sud-américain que dirige aujourd'hui Chavez et sa " nouvelle " gauche révolutionnaire se sentant pousser des ailes pousse donc au maximum les curseurs. Gageons que nos dirigeants européens qui partagent avec le président venezuelien la même idée du totalitarisme politique - dans le sens où peu importe le vote des citoyens " il faut continuer la marche en avant " ! - sauront adoucir les propos enflammés entendus aujourd'hui.
Une nouvelle charge pour le prochain président tournant de l'Union européenne Nicolas Sarkozy.
Yann Redekker
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