17 juin 2008

La défaite du cosmopolitisme


Ce soir, c’est avec un immense plaisir que j’ai assisté à la victoire de l’équipe d’Italie face à l’équipe de « France ». Ce soir, c’est le système cosmopolite qui a été mis à mal par la brillante équipe italienne. Depuis 1998, le cosmopolitisme est censé être un atout pour notre équipe de football, selon certains « spécialistes », c’est ce même cosmopolitisme qui expliquerait la « grandeur » de l’équipe de France de football. Hors, aujourd’hui, on constate que le cosmopolitisme a été balayé. Le mythe de la France « Black, Blanc, Beur » s’effondre et c’est tant mieux.

Pourtant, cette équipe de France était censée gagner haut la main cet euro 2008 compte tenu de son « formidable » cosmopolitisme, surtout face à des équipes trop pâles (c'est-à-dire trop blanche) comme l’Italie, l’Allemagne, la Croatie ou bien encore l’Espagne. Seulement voilà, l’Euro 2008 c’est avant tout un tournoi européen, joué par des équipes européennes composées de joueurs européens (je fait bien sûr référence à la notion de civilisation européenne et non à la secte bruxelloise).

Il est tout à fait normal que les équipes les plus européanisées soient celles qui ont le plus de chance de gagner un tournoi qui concerne des nations européennes (en dehors de la Turquie bien sûr).

Composée majoritairement de joueurs d’origine extra-européenne, on ne peut que se féliciter de l’élimination de tournoi de l’équipe censée représenter la France. A l’heure où les identités s’affirment dans le cadre de la mondialisation, il aurait été anormal qu’un grand tournoi européen de football ne mette pas en avant l’identité européenne.

Pour en revenir à l’équipe de « France », c’est donc une raclée pour tous les adorateurs de la France « Black, Blanc, Beur », mais c’est aussi et surtout une humiliation pour le très cosmopolite Raymond Domenech. Domenech a prouvé son incompétence et j’en veux pour preuve le fait qu’il ait décidé de sélectionner le sénégalais Patrick Vieira malgré sa grave blessure (tout cela au détriment de Matthieu Flamini). Domenech a fait sa sélection en fonction de choix politiques et non en fonction de choix sportifs, cette stratégie ne s’est pas avérée payante et c’est tant mieux pour l’image du sport.

Il ne reste plus maintenant qu’à la France de reconstruire une grande sélection nationale, une sélection qui soit enfin représentative de notre identité française.