27 février 2007

Villiers : pire que Raslfront ?

Lorsque le vicomte vendéen ne plagie pas le programme du Front National, il copie celui de Raslfront et du MRAP quand il s’agit de cracher sur Jean-Marie Le Pen.

Nouveau champion de la lutte anti-Le Pen (version Licra), Philippe De Villiers ne rate pas une occasion de déverser sa haine sur le leader du FN. Dernière trouvaille du vicomte : intimider les maires qui seraient susceptibles d’accorder leurs parrainages au candidat du Front National. L’argumentation utilisée par Villiers pour dissuader les maires d’apporter leurs parrainages à Le Pen est une sorte de mixture Raslfront/MRAP/Licra avec un soupçon d’Act Up.

Depuis déjà plusieurs mois, Villiers sait pertinemment que 2007 ne sera pas son année sur le plan électoral. Lui qui entendait « chasser » Le Pen de la vie politique française, flirte depuis plus de 6 mois entre 0,5 et 2% des intentions de vote pour l’élection présidentielle.

Enervé de son échec annoncé du printemps prochain, Villiers s’est mis dorénavant en tête d’empêcher Jean-Marie Le Pen d’avoir les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Comme l’extrême-gauche, Villiers utilise la technique de dissuasion et d’intimidation pour empêcher les maires d’apporter leurs parrainages à Le Pen.

Besançenot, Buffet, Mélenchon, Aounit, Sopo, De Villiers : même combat ! Après les trahisons à répétition de Guillaume Peltier envers les militants du MPF (affaire de la soupe au cochon, accords électoraux avec Sarkozy, position sur la peine de mort, etc…), voilà qu’un nouveau cap a été franchi chez les villéristes en copiant l’extrême-gauche dans le domaine de la lutte anti-FN.

Voter De Villiers c’est voter Raslfront !