29 mars 2007

Dix bonnes raisons de ne pas voter Bayrou




Voici 10 bonnes raisons de ne pas voter en faveur de François Bayrou le 22 avril prochain :

- Bayrou, qui prétend incarner la nouveauté dans la vie politique française oublie souvent de préciser qu’il a été ministre pendant plus de quatre ans. Bayrou a été ministre de l’Education nationale de 1993 à 1997 avec un bilan pas très bon.

- Bayrou qui prétend lutter contre le système oublie qu’il doit son existence et sa survie politique grâce à celui-ci. Bayrou est « contre le système » lors des campagnes électorales, par contre lorsqu’il s’agit de choses plus concrètes et notamment lors des seconds tours d’élections… Par exemple, le groupe de députés UDF ne doit son existence qu’à la seule et unique bienveillance de Nicolas Sarkozy et de l’UMP.

- Bayrou confond la politique avec un jeu de Légo. Bayrou veut créer un gouvernement (autour de sa personne bien sûr) où se mélangeraient l’UMP, le PS, l’UDF, les communistes etc… Supposons que cela se fasse, quelle serait alors la politique commune d’un tel gouvernement sur des sujets épineux comme les 35 heures, l’entrée de la Turquie dans l’UE ou bien encore la lutte contre l’immigration clandestine ? Au lieu de sortir du système, Bayrou veut en fait le mélanger.

- Bayrou veut transformer la France en une simple petite région d’une grosse Europe fédérale et bureaucratique. N’oublions pas que comme Sarkozy et Royal, qu’il a défendu le OUI à la Constitution Européenne en 2005. A moins de souhaiter la disparition de la France, je ne verrais pas pourquoi il faudrait voter Bayrou…

- Bayrou bénéficie du soutien de nombreux communautaristes. Ainsi, le président du CRAN, Stéphane Lozès, est membre de l’UDF et il en a même porté l’étiquette lors des élections législatives de 2002 à Paris. Pour les élections législatives, l’UDF compte investir comme candidats de nombreux communautaristes plus ou moins extrémistes : l’antillais Ribbe par exemple à Sarcelles.

- Bayrou a une position extrêmement floue vis-à-vis du terrorisme et j’en veux pour preuve sa volonté de nouer un dialogue avec les terroristes basques de l’ETA.

- Voter Bayrou, c’est voter Sarkozy. Depuis toujours, l’UDF conclue des alliances avec l’UMP. Si ils ont été par moment opposés dans le cadre de campagnes électorales, au final ils ont toujours été côte à côte (les dernières élections régionales sont encore là pour le rappeler).

- Pour être à la tête de l’Etat, il convient d’avoir une politique d’ensemble très cohérente avec des repères idéologiques forts et cela n’est apparemment pas le cas de Bayrou. S’en référer constamment au centre dans chaque discours, c’est faire preuve d’une nullité idéologique et intellectuelle.

- Bayrou est une création plus ou moins récente des institutions de sondages. Comment arrive t-on à expliquer démographiquement, politiquement et statistiquement que l’on passe en l’espace d’un mois de 6% à plus de 24% des intentions de vote (soit un gain de plus de 6 millions d’électeurs en un mois) ?

- Bayrou est l’héritier naturel de Chirac et de Giscard. Sachant que ces deux présidents de la République ont eu un bilan plus que catastrophique (surtout pour Chirac) ; comment pourrait-il en être autrement avec Bayrou ?

Le 22 avril prochain, pas une voix pour François Bayrou !