Raymond Barre : le rebelle
Cette semaine a été marquée par les déclarations « chocs » d’une personnalité importante de la sphère politico-médiatique ; mais qui ça ? Jean-Marie Le Pen ? George Frêche ? Dieudonné ? Non, rien de tout cela… Le rebelle de cette semaine c’est bel et bien l’ancien Premier ministre centriste Raymond Barre.
Celui qui fut le Premier ministre de Giscard, a accordé cette semaine un entretien à France Culture. Bien loin des entretiens convenus et des séances de langue de bois, Raymond Barre a dit haut et fort ce qu’il pensait, quitte à ce que cela ne plaise pas à certaines personnes à commencer par le président du CRIF.
Raymond Barre a par exemple qualifié de « bouc émissaire » Maurice Papon. Sur ce point, Barre a entièrement raison, car je pense que faire porter la responsabilité du régime vichyste au seul et unique Papon est quelque chose de particulièrement dégradant. Que Papon ait sa part de sa responsabilité il n’y a aucun doute, mais est-il le seul ? La vérité est qu’en 1981 il était bien plus facile de s’attaquer à l’ancien fonctionnaire Maurice Papon qu’à l’ancien fonctionnaire François Mitterrand.
Concernant Bruno Gollnisch, l’ancien Premier ministre l’a décrit comme un « homme bien », et là également, Barre a entièrement raison. Mais, force est de constater qu’aujourd’hui il est mal vu par le système de décrire en des termes élogieux Bruno Gollnisch. Barre garde de Gollnisch le souvenir d’un bon conseiller municipal, chose pas surprenante lorsque l’on connaît les grandes compétences du délégué général du Front National.
Avec ses déclarations, Raymond Barre est devenu pour certains l’homme à abattre, le CRIF parlant même d’un homme qui « rejoint l’extrême droite ». Donc si je me base sur les propos du CRIF et plus précisément sur le fait que Barre rejoint l’extrême droite, cela veut-il dire que Barre rejoint le ministre israélien Avigdor Liberman ? Le CRIF s’opposerait-il à Liberman ?
Celui qui fut le Premier ministre de Giscard, a accordé cette semaine un entretien à France Culture. Bien loin des entretiens convenus et des séances de langue de bois, Raymond Barre a dit haut et fort ce qu’il pensait, quitte à ce que cela ne plaise pas à certaines personnes à commencer par le président du CRIF.
Raymond Barre a par exemple qualifié de « bouc émissaire » Maurice Papon. Sur ce point, Barre a entièrement raison, car je pense que faire porter la responsabilité du régime vichyste au seul et unique Papon est quelque chose de particulièrement dégradant. Que Papon ait sa part de sa responsabilité il n’y a aucun doute, mais est-il le seul ? La vérité est qu’en 1981 il était bien plus facile de s’attaquer à l’ancien fonctionnaire Maurice Papon qu’à l’ancien fonctionnaire François Mitterrand.
Concernant Bruno Gollnisch, l’ancien Premier ministre l’a décrit comme un « homme bien », et là également, Barre a entièrement raison. Mais, force est de constater qu’aujourd’hui il est mal vu par le système de décrire en des termes élogieux Bruno Gollnisch. Barre garde de Gollnisch le souvenir d’un bon conseiller municipal, chose pas surprenante lorsque l’on connaît les grandes compétences du délégué général du Front National.
Avec ses déclarations, Raymond Barre est devenu pour certains l’homme à abattre, le CRIF parlant même d’un homme qui « rejoint l’extrême droite ». Donc si je me base sur les propos du CRIF et plus précisément sur le fait que Barre rejoint l’extrême droite, cela veut-il dire que Barre rejoint le ministre israélien Avigdor Liberman ? Le CRIF s’opposerait-il à Liberman ?
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