06 novembre 2007

Marine Le Pen candidate en 2012


Invitée dimanche dernier au Grand Jury RTL/LCI, Marine Le Pen a indiqué qu’elle pourrait être candidate à l’élection présidentielle de 2012. Cette annonce est tout sauf surprenante, depuis plusieurs semaines on savait qu’elle ambitionnait de se présenter à cette élection.

Je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises : Marine Le Pen serait la candidate idéale pour représenter la droite nationale en 2012 aux élections présidentielles. Bien que je ne partage pas certaines de ses prises de position ainsi que la plupart de ses choix stratégiques, je pense en revanche que Marine Le Pen possède toutes les qualités pour être la représentante de la droite nationale en 2012. L’élection présidentielle se joue sur un projet mais aussi sur l’image du candidat, et concernant l’image, force est de reconnaître que Marine Le Pen a tout pour plaire. C’est une femme, elle est jeune (elle aura 43 ans au moment de se présenter en 2012), elle est belle (c’est autre chose que Marie-George Buffet…), c’est une excellente oratrice et puis surtout : elle a un très gros charisme. On ne peut pas se présenter à une élection présidentielle sans avoir un minimum de charisme, c’est en tout cas mon opinion.

Il reste à savoir maintenant si Marine Le Pen sera la candidate du seul et unique Front National ou alors de l’ensemble de la droite nationale. Si il semble acquis qu’elle bénéficiera du soutien quasi-total de l’appareil frontiste, il n’en n’est pas de même en revanche en ce qui concerne l’ensemble de la droite nationale. Nous ne sommes plus en 1998 ; aujourd’hui il y a plus de forces militantes de la droite nationale en dehors qu’au sein du FN. La dernière réunion de Synthèse Nationale est là pour le prouver : les composantes de la droite nationale sont très nombreuses et sont entrain petit à petit de se regrouper.

Il faut donc absolument une synergie de toutes les composantes de la droite nationale, chacun doit faire des efforts et mettre un peu d’eau dans son vin (celui est aussi bien valable pour les amis de Marine Le Pen que pour les « identitaires anti-Saint-Cloud »). Jean-Marie Le Pen dans les années 1980 avait parfaitement réussi à fédérer autour de lui et du FN l’immense majorité de la droite nationale, pourquoi n’en serait-il pas de même dans les années à venir avec Marine Le Pen ?