20 décembre 2007

La France terre d'accueil des FARC ?

Article de Yann Redekker (VoxFN):

Décidément en matière de politique étrangère Nicolas Sarkozy est , tout comme le fut en son temps son illustre prédécesseur socialiste François Mitterrand, un roi dans le domaine de l'utopie et de la filouterie : après la couillonade en majesté , la traitrise qui va empêcher les citoyens de décider eux-mêmes de leur avenir et qui veut que notre pays soit donner purement et simplement à l'empire bruxellois et, ne nous faisons pas d'illusions, au travers celui-ci à l'empire des " States", après la semaine catastrophique Khadafi, qui a put en toute impunité faire insulte à la France et aux Français, après l'approbation sarkozienne de la prochaine indépendance d'une province d'un pays souverain, après d'autres succès du même genre, voilà que "la France a indiqué qu'elle était disponible, avec d'autres pays européens et d'autres pays d'Amérique latine" pour quoi faire ? Tout simplement acceuillir sur son sol des guérilléros membres des FARC que le gouvernement colombien va sûrement libérer contre la libération de quelques otages.

Les Forces armées révolutionnaires colombiennes ont effectivement annoncées qu'ils étaient prêts à libérer 45 de leurs otages, dont Ingrid Betancourt, en échange de 500 guerilleros prisonniers.

Si Ingrid Betancourt et ses malheureux compagnons retrouvaient la liberté ce serait formidable, bien entendu, mais la France doit-elle pour cela accepter la présence sur son territoire de guérilléros qui n'auront que d'autres buts que de promouvoir leur idéologie, qui est, rappelons-le, le marxisme-léninisme de la plus pire espèce. A ce compte là, pourquoi s'allier avec l'Etat espagnol pour lutter contre le terrorisme basque ? Accueillons aussi les étaras !

C'est à une politique étrangère complètement sclérosée par les exigences des marchés et de la finance ( Khadafi ), de l'aplatissement devant les exigences des Etats-Unis ( Kosovo et Union européenne ) et du politiquement correct sous forme de spectacle que nous soumet le président de la République.