05 décembre 2007

Manuel Valls, un ennemi de l’identité nationale



Manuel Valls, le député-maire socialiste d’Evry est souvent présenté par la presse comme un homme « moderne ». « Moderne » par rapport aux vieux éléphants du PS, il est vrai que le contraste sur la forme (ne serait-ce que par rapport à son âge) est saisissant avec un Jack Lang ou un Michel Rocard.

Certains présentent Manuel Valls comme un membre de l’aile droite du PS, j’ignorais qu’il existait une aile droite au PS, mais bon.

Si l’on parle souvent de Manuel Valls ces derniers temps, c’est surtout parce que celui-ci est vu comme proche de Nicolas Sarkozy, en tout cas sur le plan idéologique. Cela est loin d’être faux, et une interview qu’il a accordé récemment au très communautariste « Bondy Blog » est là pour le prouver.

Maire d’une ville ayant la troisième plus grande mosquée en Europe, Manuel Valls est un mondialiste convaincu au même titre que Nicolas Sarkozy. Contrairement à certains faux culs de la droite mondialiste, Valls lui au moins a le mérite d’annoncer très clairement la couleur…

Ainsi, pour les prochaines élections municipales, Manuel Valls annonce qu’il y aura plus d’une dizaine de membres issus de la « diversité » qui seront sur sa liste, mieux : la seconde de liste sera Awa Sissoko Keita. Cela étant, Manuel Valls fait une liste à l’image de sa population puisqu’il reconnaît lui-même que le cosmopolitisme est un « fait naturel » dans sa ville.

Mais Manuel Valls n’est pas seulement un mondialiste pur et dur, c’est aussi en ennemi de l’identité nationale dans la mesure où il souhaite que la France s’excuse pour l’Algérie. S’excuser au nom de quoi ? S’excuser des attaques terroristes du FLN contre les français ?

Le cas de Manuel Valls prouve que la frontière entre l’UMP et le PS est purement virtuelle. Le clivage droite/gauche n’a plus aucun sens aujourd’hui. Aujourd’hui, il y a ceux qui sont mondialistes et ceux qui ne le sont pas.