27 février 2008

La chasse aux sorcières reprend de plus belle !

Article de Yann Redekker:

La chasse aux sorcières est un sport qui reprend du poil de la bête ( si j'ose dire ) dans le milieu universitaire en ce début d'année 2008. Ces deux dernières années la cible c'était surtout la personne de Bruno Gollnisch le vice-président exécutif du Front National mais qui était également professeur de langue et civilisation japonaise à l'Université Lyon 3 jusqu'en 2005 avant que les oukases de l'enseignement politiquement correct ne le contraignent à laisser de côté ses cours en le suspendant pour une durée de cinq années en raison de propos qui lui sont reprochés et qui seraient dans la ligne révisionniste, ce qu'il a toujours nié.

Aujourd'hui c'est un professeur d’histoire du droit affecté à la Faculté de Poitiers dans la Vienne qui se voit jeté en pâture en raison de son passé militant au sein du GUD. Benoît Fleury , puisque son nom est allègrement diffusé, est donc victime de la haine crachée au visage de tous ceux qui ne pensent pas comme le souhaite la " majorité " des caciques de l'enseignement. Des étudiants de cette faculté se sont donc " mobilisés " pour faire de ce professeur une bête noire " à tuer " en publiant un appel pour que l'affectation de Benoît Fleury soit annulée. Appel signé par les trois députés socialistes de la Vienne et par le Doyen de la faculté des sciences humaines et arts.

Aussitôt publiée, cette missive a été suivis d'effet puisque dans un communiqué qui fleure bon l'humanisme et la tolérance l'université, elle-aussi, demande que monsieur Fleury aille porter son enseignement ailleurs.

" Le conseil d’administration prend acte avec la plus vive inquiétude de l’éventuelle nomination de Benoît Fleury et regrette que la procédure d’affectation des agrégés du supérieur ne laisse aucun droit aux instances de l’université, ni à son président, de s’opposer au recrutement d’un ancien dirigeant d’un groupuscule violent d’extrême droite ".

" Compte tenu de l’opposition de la communauté universitaire et afin d’apaiser les tensions, le conseil d’administration demande au président de la République de ne pas procéder à la nomination et à l’affectation à Poitiers de Benoît Fleury ".

Qu'en serait-il si cet enseignant avait été dans sa jeunesse un fervent militant d'un des nombreux groupuscules qui foisonnent à l'extrême-gauche ? Assurément les dirigeants de la faculté de Poitiers auraient été beaucoup plus " cool ".

Jeunes gens, gare à vos engagements !

Yann Redekker