07 mars 2009

Le racisme des antillais

Les récents évènements en Outre-mer ont permis aux Français de connaître un aspect méconnu des antillais : leur haine viscérale des blancs.

Hier encore, à Fort-de-France en Martinique, des jeunes afro-antillais ont organisé une chasse aux blancs dans les rues et cela a été médiatisé aujourd’hui sur TF1.


Pour en revenir au sujet du racisme des antillais, celui-ci éclate enfin au grand jour. Depuis longtemps, je fais partie de ceux qui pensent que les Antillais ont une lourde responsabilité dans le développement du racisme anti-blanc. Il est vrai que l’on parle souvent des africains et des maghrébins dans la propagation du racisme anti-blanc, mais rarement la responsabilité des antillais est évoquée. Pourtant, le discours anti-blanc est présent depuis fort longtemps aux Antilles. Sous couvert du « combat pour la mémoire de l’esclavage », de nombreuses personnalités antillaises distillent un discours nauséabond à l’encontre des « békés », ces « békés » qui seraient responsables de tous les maux de la société antillaise. Ainsi, Aimé Césaire avec son concept de « négritude », fut le premier « intellectuel » à conceptualiser le discours anti-blanc ; à force de diaboliser et de stigmatiser le blanc dans ses écrits, Césaire a donc créé les bases du racisme anti-blanc aux Antilles.


Sur le plan purement politique, les mouvements autonomistes et indépendantistes sont des vecteurs de la lutte anti-blanche. En Martinique par exemple, la première force politique est le mouvement indépendantiste d’Alfred Marie-Jeanne : le Mouvement indépendantiste martiniquais. Officiellement le discours des partis indépendantistes (comme autonomistes d’ailleurs) est une indépendance pour la Martinique, officieusement il s’agit d’expulser les « békés » qui occupent des places stratégiques dans l’île.


Le racisme des antillais ne concerne d’ailleurs pas uniquement les Antilles mais aussi la métropole. Les jeunes afro-antillais présents dans notre pays tiennent, pour la plupart d’entre eux, un discours très radical vis-à-vis des « babtous » (du verlan toubabs voulant dire blancs). Sur les skyblogs par exemple, on peut voir une multitude blogs de jeunes afro-antillais dans lesquels les messages haineux contre les blancs sont nombreux. Culturellement parlant d’ailleurs et au même titre que l’islamisation avec les musulmans ; les jeunes afro-antillais refusent d’assimiler les modes culturelles européennes et ne jurent que par la culture afro-antillaise. Ainsi, le zouk et le RNB sont préférés à la pop music et à la techno ; le drapeau rasta est préféré au drapeau français et les soirées 100% black sont préférés aux soirées « classiques » dans les boîtes de nuit.


L’actualité aux Antilles se doit d’avoir un effet déclencheur auprès des Français. D’ailleurs ceux-ci commencent à devenir majoritairement favorables à l’indépendance des Antilles ; cela est un signe extrêmement encourageant. La question antillaise se doit désormais d’être posée sans aucun tabou et il convient de dire de la manière la plus explicite possible qu’il existe un immense fossé entre la Français et les Antillais. Les Antillais sont de plus en plus nombreux à ne plus se sentir Français, alors au nom de quoi, nous Français, devraient-on avoir l’obligation morale de considérer les Antillais comme des Français à part entière ?