04 septembre 2007

Marketing ethnique

Article de Yann Redekker (Voxfn):

Le communautarisme ethnique a décidément de beaux jours devant lui en France, si le communautarisme ethnique en question n'est pas un communautarisme européen " de souche ", cela s'entend !

La publicité a déjà sautée à pieds-joints sur le créneau et depuis longtemps et, notamment, les publicités faisant la part belle aux sportifs originaires des DOM-TOM et ceux qui sont d'origine étrangère. On se souvient de la déferlante ethnique de l'après Coupe du monde FIFA de 1998 qui devait faire de la France un Paradis du " vivre ensemble " et qui c'est avéré un révélateur de nos différences. En 2003 un ancien de Publicis et deux autres " communiquants " ont créé une agence de communication, Sopi, qui s'est spécialisé dans l'ethnique : leur objectif était de rendre visible les communautés ethniques ( sauf les blanches... ) présentes sur le territoire national et étudier de plus près les habitudes de consommation, de vie, de loisir de cette population de plus en plus visible et donc, de plus en plus forte. Car derrière les belles paroles apparaissent bien les finalités du concept : faire de l'argent .

Quelques années plus tard, le concept de publicité ethnique est parfaitement rôdé et il n'est pas rare de voir sur les panneaux de nos villes de belles et grandes affiches représentant la vitrine de ce qu'est, selon les hommes en place et leurs alliés de la fausse opposition, la " France muticulturelle d'aujourd'hui ". Désormais, avec le développement fabuleux de l'internet, le communautarisme ethnique a trouvé un outil qui dépasse de loin la publicité classique afin de se développer. Des centaines de sites sont dédiés à telle ou telle communauté, et on y trouve même une agence de rencontre " 100 % black " où seuls les gens de couleur peuvent s'inscrire !

A la lecture de cette info, je n'ai pu que me poser la question suivante : mais qu'attendent les blancs pour faire de même, créer une agence de rencontre " 100 % White " ? . C'est sans doute la peur de devoir se justifier devant la police de la pensée unique, qui les en empêchent. Car, ne nous y trompons pas, si une telle entreprise se trouvait être fondée, il n'y aurait pas longtemps à attendre avant que les serres du rapace Halde ne s'abattent sur ces êtres courageux et téméraires.

On connaissait déjà le CRIF, le CRAN et voici désormais Black-Club, ce qui sonne mieux !


Yann Redekker


Source: http://voxfnredekker.canalblog.com/