07 février 2008

Les députés ont votés la fin de la France

Article de Yann Redekker:

Cette fois, c'en est bien terminée de la souveraineté de notre pays puisque les représentants du peuple - le Sénat va lui aussi ratifier le texte, c'est une évidence - ont choisis de voter " le projet de loi autorisant la ratification du traité de Lisbonne modifiant le traité sur l'Union européenne, le traité instituant la Communauté européenne et certains actes connexes ".

Sous l'impulsion du président Sarkozy qui, décidément, voulais se faire une place dans l'Histoire ( et quelle place ! ), l'Assemblée nationale s'est littéralement fourvoyée aujourd'hui en ratifiant aisément le texte du traité de Lisbonne. Les groupes UMP, à part quelques individualités comme les souverainistes Jacques Myard et Patrick Labaune , Nouveau Centre ( sans exception ) et socialistes ( 25 ont votés contre ) se sont alliés pour cette mascarade de démocratie tandis que les élus du Parti communiste en totalité ont votés contre l'adoption ainsi que quelques non-inscrits comme Nicolas Dupont-Aignan et le centriste Jean Lassalle.

Les parlementaires semblent oublier que la France s'est construit depuis plus de mille années et que par un coup de trait ils viennent de les effacer. Royaume, République, Empire... tous ces hommes, toutes ces femmes qui ont vécus, se sont battus et son morts pour l'existence, le maintiens ou le retour de la liberté, de l'indépendance, de la souveraineté doivent se retourner dans leurs sépultures. Comme l'a si bien dit Bruno Gollnisch, hier à la manifestation parisienne du FN : " nous ne l’acceptons et ne l’accepterons pas plus que nos pères n’ont accepté le honteux traité de Troyes qui, en pleine guerre de 100 ans, livrait la France à l’étranger, pas plus que les Etats-Généraux n’ont reconnu le traité de Madrid par lequel le roi prisonnier François 1er abandonnait la Bourgogne à l’Empereur Charles Quint, pas plus que les Alsaciens et Lorrains de Moselle n’ont accepté le traité de Francfort qui en 1871 les abandonnait à l’Allemagne ! "

Yann Redekker