06 mars 2008

Besançenot veut mettre une claque à l'UMP, moi aussi !

Article de Yann Redekker:

Le postier en chef de la Ligue communiste Révolutionnaire, le médiatico-trotsko-pachiderme Olivier Besançenot est sorti de sa bureau postal de Neuilly-sur-Seine ( il y a pire comme lieu de travail... ) pour sortir ses litanies habituelles, celles qui mettent en émoi les hordes de vieux soixante-huitard à jamais nostalgiques de leurs années d'étude où entre deux citations de Léon Trotski ( Lev Davidovitch Bronstein de son vrai nom )et une autre tirée du " petit livre rouge " du génocidaire chinois Mao, ils s'envoyaient en l'air au son de l'internationale. Dernier brûlot du sieur Besançenot interrogé sur RTL - vous savez la station de radio périphérique du " vivre ensemble " - " Ces élections, c'est l'occasion d'envoyer une bonne claque au gouvernement, si l'UMP perd un maximum de municipalités, ce sera tant mieux ".

Et bien, pour une fois je suis en total accord avec cette belle phrase pleine de bon sens : en effet, il faut profiter de ces élections municipales et cantonales ( il ne faut surtout pas les oublier ! ) pour mettre le gouvernement devant ses responsabilités et lui rappeler que c'est le peuple qui au final décide de la politique qui doit être menée, du moins c'est ainsi que doit fonctionner une démocratie, et la France qui se vante partout dans le monde d'être la démocratie de référence devrait déjà bien balayer devant sa porte ( je rappellerai le non-référendum sur le traité de Lisbonne... ). Mais, si les Français doivent donner " une claque " à l'UMP, ils doivent aussi la donner à tous les autres partis issus du Système, PS, PC, Verts, Modem, etc ainsi qu'aux extrêmistes de cette gauche radicale que la presse persiste à nommer " gauche de la gauche ".

Oui, il faut que ces élections soient l'occasion de mettre un rude coup au Système et pour cela, c'est très simple, il faut voter massivement pour les candidats du FN lorsqu'ils sont présents ou pour ceux d'autres formations nationales et identitaires ailleurs.


Yann Redekker