06 mars 2008

Quand France 3 ignore le FN…


J’ai toujours su que France 3 était une chaîne gauchiste, mais ces dernières semaines cela a monté d’un cran.

Dans le cadre des élections municipales, France 3 consacre à chaque journaux télévisés (je parle de l’édition nationale) un reportage sur une commune importante.

A chaque fois, le FN est ignoré systématiquement et ce quelque soit le niveau de son implantation locale.

Que le FN soit moins bien implanté que l’UMP et le PS je suis d’accord, que le FN ait une présence limité à ces municipales je suis aussi d’accord, mais de là à l’ignorer totalement je trouve cela un peu fort de café.

Hier, un reportage était consacré à la commune de Blois. Le reportage a donné la parole au maire sortant et à son opposition socialiste, jusque là tout va bien, en revanche, pas un mot sur Miguel de Peyrecave pourtant implanté depuis plus de 13 ans dans la commune et ayant fait plus de 17% en 2001. Au lieu de parler du candidat FN, France 3 préfère consacrer quelques minutes au candidat du Modem (pourtant moins connu et moins fort électoralement parlant que le candidat frontiste).

Aujourd’hui rebelote avec Villeurbanne. Le reportage met en avant les candidats de l’UMP et du PS, il donne la parole au candidat du Modem mais pas un mot sur le candidat frontiste Stéphane Poncet. Si il est vrai qu’il s’agit de la toute première candidature de Stéphane Poncet pour une élection municipale, il faut savoir par contre que le courant qu’il représente a toujours fait près de 15% à Villeurbanne (excepté l’année dernière).

En fait, France 3 a trouvé une justification pour ne pas parler des candidats frontistes : les résultats des élections législatives de juin dernier. Plutôt que de se baser sur les résultats des précédents scrutins locaux, la chaîne stalinienne préfère se baser sur les résultats des dernières élections législatives afin de ne pas donner la parole aux candidats frontistes.

Bien sûr, ma remarque vaut surtout pour les éditions nationales des informations de France 3 et non pour les éditions régionales (là au moins, les rédactions locales ont la gentillesse de

laisser quelques miettes de temps de parole au FN).