20 août 2009

Toul ou l’indignation à géométrie variable

Il y a de cela quelques semaines, la chapelle de la Croix-de-Metz à Toul fut profanée et cela dans l’indifférence générale. Le prêtre de cette chapelle a également été victime d’insultes et de menaces, là aussi silence radio de la part des médias et de la classe politique.


Dans ce même quartier de Toul, il y a quelques jours, un lieu de prière islamique a subi quelques dégradations mineures et là, comme par hasard, c’est l’emballement médiatique et politique. Tous les médias en parlent, pas un seul journal télévisé sans un reportage consacré à la « profanation » du lieu de prière islamique, une « profanation » dont les responsables seraient, des « skinheads d’extrême-droite ».


Sans surprise, la classe politique UMPS emboîte le pas aux médias et se dit choquée par ce fait divers. Dommage que cette même classe politique UMPS n’eut pas le même sentiment d’indignation lors de la profanation de la chapelle.


Le traitement politico-médiatique de cette affaire est en tout cas très révélateur sur la différence de traitement entre les différentes catégories de la population. Les autochtones (pourtant majoritairement chrétiens) sont considérés comme des moins que rien alors que les allogènes (dont la plupart sont musulmans) bénéficient d’un soutien sans faille du système.


Pour en revenir à la dégradation du lieu de prière islamique je la condamne bien entendu. Je pense qu’il faut éviter que ce genre de fait malheureux se reproduise à l’avenir, et pour cela une solution existe : fermer les lieux de prière islamique sur le sol français.