02 août 2009

La fin de l’imposture Villiers

Voilà c’est désormais officiel : Philippe De Villiers rejoint officiellement l’UMP de Nicolas Sarkozy et va, selon toutes vraisemblances, dissoudre le MPF, son groupuscule, d’ici quelques mois.


Depuis 2005, j’ai toujours répété (certes, je n’étais pas le seul) que le vicomte vendéen n’était qu’un sous-marin de l’UMP dont la seule utilité pour le système était de prendre des voix à la droite nationale incarnée par le FN. Villiers aura totalement échoué dans cette mission puisqu’il fut littéralement écrasé par Le Pen aux présidentielles de 2007 et que lors des dernières européennes son groupuscule a totalement explosé.


Les choses sont désormais nettement plus claires avec le ralliement officiel de Villiers à l’UMP. Cette manœuvre politique va avoir deux conséquences : la première c’est la disparition du MPF (qui va vraisemblablement devenir un courant au sein de l’UMP au même titre que la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel) et la deuxième conséquence, c’est que le FN sera le seul et unique parti à occuper l’échiquier politique à droite de l’UMP.


En tout cas j’imagine aujourd’hui la tête de ceux qui ont soutenu le vicomte vendéen ces dernières années et tout particulièrement ceux qui le trouvaient « plus à droite » que Le Pen. Villiers va donc collaborer avec un parti qui va faciliter l’entrée de la Turquie dans l’UE, qui est pour la préférence ethnique étrangère (la fameuse « diversité ») et qui œuvre à l’islamisation de la France (ce dernier point ne devrait pas poser de gros problèmes à certains membres du MPF et notamment pour le maire islamo-villiériste d’Orange Jacques Bompard).


Enfin, avec le ralliement du vicomte vendéen à l’UMP, on est quasiment sûr qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle de 2012 (Sarkozy serait donc seul en lice pour représenter les intérêts de la droite mondialiste).