18 juin 2009

J’ai changé de continent…

Aujourd’hui, j’ai fait un long voyage et je suis allé dans un endroit où le dépaysement fut total. Je n’ai pas pris l’avion, je n’ai pas eu de décalage horaire, le trajet n’a pas été long et pourtant, j’ai mis les pieds dans un endroit assez « exotique ».


Quel est ce fameux endroit exotique ? La réponse est simple : la Seine-Saint-Denis.


Bien que vivant en Ile-de-France, j’avoue ne pas me rendre souvent en Seine-Saint-Denis, cela faisait au moins 3 ou 4 ans que je n’y avais plus mis les pieds. Aujourd’hui, j’ai eu un immense sentiment de dépaysement puisque j’ai pu une nouvelle fois constater l’importance de l’africanisation de notre société. Ainsi, à Bondy, je n’ai pas vu un seul européen de souche ! Certains vont peut-être penser que j’exagère voire même que je mens, et pourtant c’est bel et bien la réalité : pas un seul blanc lorsque je suis allé à Bondy !


Il y a de cela encore une dizaine d’année, on parlait volontiers de département métissé à propos de la Seine-Saint-Denis. En 2009, le terme de « métissage » ne semble plus du tout d’actualité dans la mesure où les européens de souche ont totalement disparu de ce département francilien.


Les statistiques ethniques (sauf lorsque c’est le CRAN qui en fait la demande) sont hélas interdites en France, pourtant celles-ci seraient intéressantes à analyser dans le cadre d’une étude démographique concernant le « 9.3 ». Sans aucun chiffre à l’appui je suis néanmoins à peu près sûre de deux choses : d’une part les européens de souche constituent une minorité ethnique et d’autre part, l’islam est sans aucun doute la religion comptant le plus de pratiquants dans ce département.


La Seine-Saint-Denis est encore française administrativement parlant, cela étant, il n’en va pas de même sur les plans culturel et ethnique. Si la France était une fédération et non une nation, alors la Seine-Saint-Denis disposerait longtemps d’un système politique propre aux sociétés afro-musulmanes. En jouant à l’avocat du diable, on pourrait se poser la question suivante : pourquoi ce qui a été valable pour le Kosovo ne le serait-il pas pour la Seine-Saint-Denis ?


Aujourd’hui, on peut donc estimer légitimement que la Seine-Saint-Denis n’est plus une terre française, ni par sa culture, ni par sa religion et ni par sa population. Je profite de cet article pour saluer tous mes lecteurs qui résident dans ce département et qui souffrent quotidiennement des ravages de l’africanisation.