12 septembre 2006

Pollution en Côte d’Ivoire : Hors de question d’une aide française

La semaine dernière, suite à un déversage accidentel ou intentionnel de produits chimiques, la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire (vous savez, le pays où l’on a organisé une chasse aux blancs il y a quelques mois…) a été confronté malheureusement à une forte pollution qui a déjà fait plusieurs victimes.

Cela est triste et j’espère que les ivoiriens sauront faire face à cette grave situation. Cela étant, les ivoiriens se doivent d’assumer eux-mêmes la prise en charge des malades ainsi que le nettoyage de la zone polluée. J’ai été particulièrement choqué d’apprendre que la France a envoyé six experts sur place (et tout cela aux frais de qui à votre avis… ?) et surtout de voir la Ministre Brigitte Girardin se rendre sur place (c’est avec ce genre de chose que l’on sait où se situent les priorités gouvernementales).

Nous n’avons pas à aider les ivoiriens, ces gens là ont voulu l’indépendance et se doivent de l’assumer à 100%. On ne peut pas être une nation indépendante et vivre sans cesse avec les perfusions financières de l’ancienne puissance coloniale. Pour reprendre une expression chère au socialiste Georges Frêche, je serais tenté de dire que les ivoiriens sont des sans-honneurs.
Il y a encore quelques mois, la plupart des français installés à Abidjan ont été contraint de fuir sous la pression de la population locale qui ne voulait plus voir de français sur son territoire (militaires comme civils). Le racisme anti-blanc est un phénomène toujours en hausse continue en Côte d’Ivoire.

Cette situation est quand même extraordinaire : les ivoiriens qui ne voulaient plus voir de français il y a encore quelques mois en appellent à l’aide de la France pour se faire aider dans cette crise écologique et sanitaire.

Les français n’ont pas à être solidaires de gens qui les détestent.

Etre indépendant, c’est être libre politiquement mais c’est aussi et surtout se prendre soit même en charge…