12 décembre 2006

L’UDF : un parti d’extrémistes afro-antillais ?

Si le personnage de François Bayrou peut paraître comme quelqu’un de mou et que l’UDF en tant que parti centriste fait figure de formation politique falote et fade, on peut constater que depuis plusieurs mois, le parti de Bayrou est entrain de prendre un virage très dangereux en épousant la cause des extrémistes afro-antillais.

Premier signe de ce changement de cap de l’UDF : la création de l’association communautariste noire CRAN par le membre d’origine béninoise de l’UDF Patrick Lozes. Le PS avait Sos Racisme, le PCF avait le MRAP, l’UMP avait la Licra et ce fut autour de l’UDF de disposer d’une structure satellite communautariste.
Homme qui se veut champion de l’ouverture et de la tolérance, Bayrou a opéré un virage à 180° en soutenant les communautaristes afro-antillais. On parle beaucoup (et c’est justifié) du communautarisme islamique, il convient également de parler du communautariste afro-antillais qui est également très dangereux pour la démocratie. De très nombreux membres du CRAN (dont Lozes lui-même) interviennent fréquemment sur des sites panafricanistes, des sites sur lesquels on trouve souvent des propos racistes anti-blancs sans oublier bien évidemment les traditionnels discours de haine à l’encontre du passé glorieux de notre nation.

Aujourd’hui, l’UDF est allé encore plus loin dans son rapprochement avec les communautaristes afro-antillais puisqu’elle a décidé d’investir l’écrivain Claude Ribbe comme candidat aux élections législatives de Sarcelles. Pour ceux qui ne connaissent pas Ribbe, celui-ci a souvent salit le passé historique français en s’attaquant aux « méchants colonialistes français ». Par ailleurs, Ribbe ne se considère pas comme français mais comme « nègre » et « citoyen du monde » (il a employé ces deux termes lors d’une interview accordée au site extrémiste noir Grioo.com).