Le Pen en banlieue : un succès

Jean-Marie Le Pen était hier à Argenteuil, cette fameuse ville dans laquelle Sarkozy en 2005 avait prononcé le mot de racaille et dans laquelle aussi il n’ose depuis plus mettre les pieds.

Le Pen, présenté comme le Belzébuth de la politique française, l’homme politique le plus diabolisé et diffamé de France y est allé lui (les couilles on en a ou l’on n’en n’a pas). Alors que certains médias gauchistes auraient tant aimé que cela provoque des émeutes (comme cela fut le cas à Mantes la Jolie en 1997), il n’en fut rien, « pire », Le Pen a été chaleureusement accueilli par la population (qui est en majorité d’origine extra-européenne).

Cet excellent accueil ne m’a à vrai dire aucunement surpris. Jean-Marie Le Pen est entrain de devenir de plus en plus populaire dans les cités de France et notamment parmi les populations maghrébines et noires. Deux raisons à mon avis sont liées à ce succès grandissant de Le Pen dans les cités. La première raison c’est la cohérence du discours du candidat du FN, les gens et notamment les classes populaires aiment les gens qui restent fidèles à leurs convictions. La deuxième raison est plus liée à l’actuel contexte international ; Le Pen est perçu comme l’insoumis, le rebelle, celui qui ne se couche pas devant Washington, Tel-Aviv et l’Union Européenne.

Après avoir conquis facilement le vote des ruraux et périurbains, souhaitons maintenant que Le Pen réussisse à conquérir celui des cités. Si un tel cas de figure se produisait, alors j’en connais certains qui vont se tirer une balle dans la tête à commencer par les socialo-communistes.