15 août 2007

Le chantage des clandestins africains

On vient d’apprendre aujourd’hui que les « sans-papiers » (sic) installés à Lille viennent de refuser les propositions du préfet du Nord afin qu’ils mettent un terme à leur grève de la faim.

Comme à chaque fois dans ces histoires là, tout est fait pour que le français moyen verse sa petite larme et ait de la compassion pour le « pauvre clandestin africain opprimé » qui a dû « fuir » son pays pour échapper aux « méchants dictateurs » africains. Le « pauvre clandestin africain opprimé » vient donc s’installer en France afin de « trouver du travail » pour pouvoir « nourrir sa famille » mais hélas, il n’obtient pas de papiers de la part des autorités du pays des « blancs colonialistes et racistes ». Mes deux dernières phrases peuvent paraître caricaturales et pourtant, c’est ce même message que les structures immigrationnistes essayent de faire passer auprès des pouvoirs publics et plus généralement au sein de l’ensemble de la population française. Il y a toujours cette volonté de culpabiliser les français par rapport à la question des clandestins, il faut toujours se montrer « tolérant » afin de ne pas être tout de suite catalogué de « raciste » et de xénophobe ».

Encore une fois, les clandestins ont observé une pseudo grève de la faim. C’est triste certes, et pourtant, est-ce si grave que cela ? Il s’agit le plus souvent de fausses grèves de la faim et le but est surtout de jouer au rôle de l’ « africain affamé » devant les caméras. On se souvient encore il y a quelques mois d’un cas similaire où un jeune lycéen qui s’était privé de Coca Cola et de Carambars avait fait passer cela pour une grève de la faim afin de sensibiliser l’opinion pour soutenir un camarade de classe clandestin menacé d’expulsion.

Face à ce chantage des clandestins africains, le gouvernement a décidé d’opter pour la soumission. Fermeté dans les paroles, passivité dans les actives ; voilà ce que l’ont peu dire de l’action gouvernementale vis-à-vis des immigrés clandestins.

Prenons l’exemple de l’arrestation des 120 clandestins à Lille il y a quelques jours. En théorie expulsables, aucun de ces clandestins n’a été expulsé du territoire français, aucun ! Certains d’entre eux séjournent toujours au centre de rétention de Roissy (ils sont ainsi logés et nourris par l’Etat et donc, par conséquent, par les contribuables français) mais, au final, les chances sont grandes pour que la quasi totalité de ces clandestins soient remis en liberté.

Le chantage avec la grève de la faim, voilà donc la nouvelle arme des clandestins africains pour s’attirer la sympathie des médias ainsi que pour obtenir une régularisation massive.

Le pouvoir serait bien inspiré d’ouvrir les yeux et de cesser son comportement tiers-mondiste. Il faut expulser au plus vite tous ces clandestins africains et cela sans aucune exception. Cela ne stoppera pas le tsunami migratoire qui envahit la France, mais au moins, cela permettra peut-être de mettre un frein aux fortes exigences des clandestins et des associations immigrationnistes qui les soutiennent.