21 janvier 2008

Ce n’est qu’un début…

Communiqué du Collectif Expulsion Sans Frontières:


Nous avons clôturé hier soir notre première action contre les agissements du Réseau Education Sans Frontières. Il n’est pas question ici de faire du triomphalisme car la route est encore longue avant d’atteindre notre objectif : l’interdiction de ce réseau, la condamnation systématique de ces membres à chaque fois qu’ils violent les lois en vigueur.

Plusieurs points positifs sont déjà acquis :

La naissance de notre Collectif correspond à une véritable attente de la part de l’opinion publique. Les centaines de mails de soutien reçus en témoignent ainsi que la diversité de ceux qui les ont envoyés : militants politiques ou simples citoyens, membres du Bloc Identitaire, du MNR, du FN… et même quelques UMP. Certaines de ses personnes nous ont d’ailleurs communiqué de très intéressantes informations que nous mettrons à profit dans les meilleurs délais.

L’action de notre Collectif n’a pas laissé non plus insensible les milieux gauchistes comme en témoignent une trentaine de mails généralement d’insultes et parfois même comportant des menaces de mort. Il va sans dire que, dans ces derniers cas, ces messages seront portés à la connaissance de la justice. Le journal L’Humanité a également réagi à notre action en publiant un article mal écrit et inquiet.

Durant plus de trois jours, il a été très difficile de joindre Richard Moyon et Armelle Gardien. Difficile pour tous ceux qui voulaient se joindre à notre action mais également difficile pour les membres du RESF qui auraient voulu appeler ces deux responsables en passant par les numéros « militants ».

Quand M. Moyon ou Mme Gardien ont pu être joints, leurs comportements ont été différents. M. Moyon s’est abrité derrière le verbiage coutumier aux mouvements gauchistes, avant de raccrocher rapidement au nez de ses interlocuteurs. Mme Gardien, elle, a parfois nié être du RESF. En d’autres occasions, elle écoutait sans parler.
Bref, il a été impossible d’engager un véritable dialogue avec ces personnes qui, de toute évidence, n’ont pas l’habitude de parler à des gens ne partageant pas leurs opinions.

Cette action, symbolique dans sa forme mais, aux conséquences concrètes pour le RESF, est la première du genre en France. Jamais le RESF ne s’était heurté à une opposition.

Fort de ce premier bilan positif, le Collectif Expulsions Sans Frontières annoncera dans le courant de la semaine qui vient une deuxième action. Et, pour conclure, nous rappelons que :

“Toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 euros.”
Article L622-1 Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.