Le remake de 2004
Je le savais depuis de nombreuses semaines que la gauche allait faire un carton à ces élections cantonales et municipales. Cette victoire de la gauche m’attriste mais sans plus, car après tout on doit considérer cette élection non pas comme la victoire de la « gauche » sur la « droite » mais plutôt la victoire des mondialistes libéraux contre des mondialistes ultralibéraux.
A l’exception notable de Marseille, toutes les grandes villes sont restées ou passées à gauche, le fait le plus marquant étant la branlée (je reprends un terme si cher à Pierre Moscovici) subit par l’UMP Fabienne Keller face au socialiste Roland Ries à Strasbourg.
La seule bonne nouvelle hier venait de Seine-Saint-Denis avec le Conseil général qui ne sera plus contaminé par la peste communiste. L’odeur nauséabonde des amis de Marie-George Buffet est entrain progressivement de disparaître dans le « 9.3 », même si hélas cela est remplacé par les immondices de la gauche caviar.
Pour la droite nationale enfin, il n’y avait rien à attendre. Pour Hénin-Beaumont je savais que c’était plié d’avance. Malgré une belle campagne de terrain et le renfort de Marine Le Pen, Steeve Briois a peut-être fait l’erreur de surestimer l’intelligence de l’électorat local, car soyons honnête, il faut vraiment être con pour voter en faveur d’un maire qui a augmenté en 6 ans les impôts locaux de 85%. Je note quand même le bon score obtenu par Patrick Binder qui a gagné 4 points au deuxième tour (il a obtenu hier 14% des suffrages) à Mulhouse, hélas cela n’a pas empêché la réélection de Jean-Marie Bockel.
On a donc assisté hier au remake de 2004 avec un succès écrasant de la gauche socialiste. Alors qu’en 2004 la gauche socialiste gagnait haut la main les cantonales et les régionales, voilà qu’elle en fait de même cette année avec les cantonales et les municipales.
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