14 mars 2008

Vers une nouvelle immigration estudiantine ?


En ce moment, à l’occasion du sommet européen, on parle beaucoup du projet d’Union méditerranéenne. Certains pourraient être tenté de croire qu’il s’agit d’une énième usine à gaz, encore un gadget à la mode du système en place afin que les technocrates de Bruxelles puissent faire mumuse ; hélas, non seulement l’Union méditerranéenne ne sera pas une usine à gaz mais il pourrait bien s’agir de quelque chose de beaucoup plus sérieux.

Fidèle à sa ligne mondialiste, Nicolas Sarkozy a indiqué que ce projet d’Union méditerranéenne pourrait inclure l’idée d’un « erasmus méditerranéen ». Concrètement, il s’agit d’un programme d’échange d’étudiants. Hors, on sait très bien que cet « erasmus méditerranéen » se transformera en une nouvelle filière d’immigration.

Une fois formés sur places, ces étudiants « méditerranéens » seraient censés regagner leur pays d’origine, mais par expérience, on peut d’ores et déjà faire le pari qu’ils resteront ici, surtout qu’il s’agira d’une main d’œuvre pas cher pour le patronat français.

Je l’avais déjà écris il y a quelques mois : il ne faut surtout pas prendre à la légère ce projet d’Union méditerranéenne.