Un fichier de plus : pour quoi faire ?
Rachida Dati annonce dans un entretien accordé au JDD qu'un fichier sur les bandes organisées va être mis en place pour faire suite aux violents incidents entre la police et des " casseurs " venus des cités de banlieue sur le Champs de Mars samedi passé dans la capitale. Mais le plus étonnant dans cette annonce c'est qu'elle n'arrive que maintenant !
Des bandes organisées il en existe depuis des lustres, seulement elles se sont largement radicalisées, armées, équipées et elles sont désormais clairement construites de façon ethnique, ce n'est pas nouveau mais apparemment le gouvernement vient seulement de s'en rendre compte.
" L'idée est d'identifier ces bandes, d'anticiper leurs mouvements, de savoir comment elles se construisent, comment elles fonctionnent, comment elles agissent... De nombreux pays européens le font " fait savoir la ministre de la Justice. Une déclaration qui semble tout droit tiré du feuilleton télévisé des années ORTF " Les brigades du Tigre " où l'on découvrait des policiers d'élite appartenant aux Brigades Régionales de Police Mobile créées en 1907 par le directeur de la Sûreté Générale de l'époque Célestin Hennion, lutter contre les déjà " bandes organisées " à l'image de la " bande à Bonnot ".
Mais gageons que ce nouvel outil servira également, sinon plus à mettre sous surveillance les " groupes " politiquement incorrects car on sait bien que ce n'est pas un fichier de plus recensant quelques centaines de patronymes qui empêcheront quoique ce soit de se produire lors de manifestations ou autres fiestas où les " jeune's " s'en donnent à cœur-joie.
Le fichier en question aurait du être créé il y a bien longtemps par les différants gouvernements qui se sont succédés, du temps, à la fin des années 70 où Nicolas Sarkozy s'essayait encore à grimper dans les hauteurs d'un parti politique dont le seul maître à bord était encore Jacques Chirac qui n'avait pas encore avaler son fameux " appel de Cochin " et dont le combat - avoué à l'époque - ne se nommait pas encore développement durable mais avenir de la France.
Mais ils ne l'ont pas fait, ils ont au contraire actés la politique dangereuse de l'immigration tous azimut ( n'oublions pas que Jacques Chirac était le chef du gouvernement au moment de l'autorisation du regroupement familial ) qui, qu'on le veuille ou non à favorisé une véritable explosion de l'insécurité. Il n'y a qu'a regarder les chiffres concernant la population présentes dans les centres français de détention : sur les 63 800 détenus ( ! ) qui sont incarcérés actuellement 60 à 70 % sont des musulmans et qui dit musulmans dit bien souvent - il y a évidemment de nombreuses exceptions - étrangers ou d'origine étrangère d'où le lien évident avec l'immigration.
Et que l'on nous parle pas de racisme car les chiffres sont là et bien là !
Yann Redekker
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