03 juillet 2008

Sarkozy à nouveau humilié


Nicolas Sarkozy pensait hier obtenir sa part de gâteau dans le cadre de la libération d’Ingrid Betancourt. Hélas pour lui, hormis une conférence de presse organisée de toute hâte, Sarkozy a dû s’incliner face au président colombien Alvaro Uribe. Contrairement à Alvaro Uribe, Sarkozy n’a joué AUCUN rôle dans la libération d’Ingrid Betancourt (il va quand même essayé de se rattraper par la suite en l’accueillant à l’aéroport en France et pourquoi pas, en l’invitant aux cérémonies du 14 juillet).

Alvaro Uribe est donc le seul et unique responsable (au niveau des chefs d’Etat) de la libération d’Ingrid Betancourt et cela agace l’actuel locataire de l’Elysée. Mais il y a eu encore pire aujourd’hui : lors d’une conférence de presse, Ingrid Betancourt à tenu à remercier le rôle important joué par…Dominique de Villepin !

Enfin, on aura tous remarqué hier que Sarkozy a mis à disposition de la famille Betancourt un avion afin que tout le monde puisse aller directement en Colombie voir Ingrid Betancourt ; naturellement, c’est le contribuable français qui paye la note (alors que les caisses de l’Etat sont censées être vides, pour le peuple en tout cas…).

02 juillet 2008

Finissons-en avec l’UE !



Depuis 1957, la France appartient à l’Union Européenne (même si de 1957 à 1992 cette union s’appelait Communauté économique européenne), 51 ans d’un partenariat inutile et coûteux avec Bruxelles. Il convient de faire un bilan de cette Union européenne, une Union européenne qui était censée apporter la paix et la prospérité aux Européens. Hors, si il faut bien admettre que la paix existe en Europe (excepté les Balkans), on ne peut pas en dire autant en ce qui concerne la prospérité.

Pour la France, le constat est extrêmement simple : celle-ci a plus donné que reçu avec l’Union européenne. Certes il y a eu la PAC ou le FEDER, mais cela est sans commune mesure avec tout l’argent versé à Bruxelles par Paris (la contribution de la France dans le budget de l’UE est d’environ 18%).

A cause de l’UE et de l’Euro, l’inflation touche gravement la France et cela n’est pas près de s’arrêter (et dire que l’objectif principal de la Banque centrale européenne est de maîtriser l’inflation dans la zone Euro…).

En dehors de la sphère économique, c’est près de huit lois sur dix en France qui sont décidées depuis Bruxelles et non depuis Paris. Politiquement et judiciairement, la France est tributaire de toutes les décisions des bureaucrates bruxellois.

Avec une telle situation, on pourrait être amené à penser qu’il est désormais impossible que la France puisse sortir un jour de l’UE, c’est en tout cas ce que disent les politologues pour s’opposer aux « eurosceptiques ». Et pourtant, ces derniers temps, de nombreux changements sont intervenus et non des moindres.

Alors qu’en 2005, l’UE allait se doter d’une constitution, les peuples français et hollandais ont su dire non par le biais d’un référendum. Si la constitution était passée, nul doute que cela aurait signifié la fin totale des souverainetés nationales.

Quelques temps plus tard, Nicolas Sarkozy, voulait imposer par la force la constitution rejetée en 2005. Pour cela, il lui donna une nouvelle appellation, une nouvelle forme, et pourtant il s’agissait bien de la même chose. Et là encore, grâce au peuple irlandais, la constitution bis est à nouveau rejetée. Pour enfoncer le clou, Sarkozy a subi hier une nouvelle humiliation (il a l’habitude ces derniers temps…) avec le refus du président polonais de ratifier le Traité de Lisbonne (nom donné à la Constitution européenne bis).

Aujourd’hui, l’UE fonctionne encore avec le Traité de Nice datant de 2001. Contrairement à ce que prétendent les eurocrates, ce traité n’est pas un frein au fonctionnement de l’UE. En revanche, ce traité n’anéantit pas complètement les souverainetés nationales et cela n’est pas du goût des partisans de l’Europe fédérale.

Ainsi, depuis 2001, les institutions de l’UE n’évoluent plus grâce au peuple européen. Le peuple européen commence petit à petit à s’opposer à Bruxelles. Après avoir rejeté à plusieurs reprises l’idée d’une Constitution pour l’UE, il serait peut-être temps maintenant d’aller encore plus loin et de mettre fin une bonne fois pour toute à cette Europe bureaucratique fédérale. Mettre fin à l’UE n’est plus une utopie depuis 2005 et les évènements récents sont là pour le prouver.