14 avril 2006

Le Pen le rassembleur

Jean-Marie Le Pen en a surpris plus d’un (à commencer par moi-même) en ce début de semaine, en annonçant sa volonté de voir émerger pour l’horizon 2007 une large coalition de la droite nationale et populaire. Alors que certains ont longtemps accusé Le Pen de penser qu’au seul et unique FN, voilà qu’à un an de 2007 il a proposé la création d’un vaste pôle patriote.

Jean-Marie Le Pen a indiqué que cette coalition était ouverte à tous sans exception.

Le premier a avoir répondu fut le MPF du vicomte Villers avec comme je m’en doutais une réponse négative. Le choix de Villiers est tout sauf surprenant, car celui qui souhaite « débarrasser la vie politique française de Le Pen » préfère poursuivre son alliance avec l’UMP de Sarkozy plutôt que de participer à une coalition patriote. Pourquoi ce choix de Villiers ? La réponse est on ne peut plus claire : si il rejoint la coalition patriote Villiers peut alors faire une croix sur le Conseil général de Vendée (dont il est président grâce au soutien de l’UMP) mais aussi, rejoindre la coalition patriote mettrait dans l’embarras Villiers avec certains de ces responsables départements (Dominique Bailly, Bernadette Jouaquim, Jean-François Corbière etc…) qui sont tous maires-adjoints dans des municipalités dirigées par l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy (que Villiers est censé officiellement « combattre » (sic) ).

Hier sur Radio Courtoisie, le président du MNR Bruno Mégret, sans pour autant avoir dit clairement oui à la proposition de Jean-Marie Le Pen, a néanmoins laissé entendre que l’idée proposée par le président du FN n’était pas mauvaise.

Il reste maintenant à connaître la réaction de certaines autres personnes comme par exemple Franck Timmermans (Parti Populiste), Christian Chaton (Alsace d’Abord), Nicolas Dupont-Aignan (UMP même si comme Villiers il dira certainement non), Fabrice Robert (Bloc Identitaire) etc…

J’espère en tout cas que cette coalition sera la plus large possible et que l’on enterre une bonne fois pour toutes les querelles du passé. Si le passé divise, le présent mais surtout le futur ne peuvent que rassembler.
La lutte contre l’africanisation et l’islamisation de la société, l’euro-mondialisme, le racisme anti-blanc, la dictature syndicale, la pensée gaucho-marxiste, la décadence des mœurs, la dévirilisation de la société se doivent d’êtres des thèmes unificateurs et sur lesquels on peut s’unir tous ensemble.