17 avril 2006

Union de la droite nationale : le bel exemple alsacien

Ces dernières semaines, les mesures haineuses à l’encontre de la soupe populaire distribuée par Chantal Spieler ont eu au moins un effet positif : l’alliance de la droite nationale en Alsace. Les frères ennemis de 2004 vont-ils enfin se réconcilier dans le cadre des prochaines échéances électorales ? Si cela se produit alors ce serait une excellente chose pour la démocratie alsacienne, car une union de celle-ci pourrait être synonyme de jolis succès électoraux.

En mars 2004, le FN + Alsace d’Abord c’était tout de même plus de 28% des voix, et une alliance aux cantonales aurait permis d’éviter des éliminations dès le premier tour de candidats de la droite nationale.

Naturellement, ce serait une erreur de ma part que de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais il y a une chose qui ne trompe pas : le FN alsacien de Binder, Alsace d’Abord et Solidarités Alsaciennes font désormais cause commune sur des sujets importants de société.
Si prétendre à une fusion à court terme serait de l’utopie, en revanche rien ne m’interdit de penser que des accords en vue des prochaines municipales et législatives ne sont pas impossible au même titre qu’un soutien de la totalité (et j’ai bien dit la totalité) de la droite nationale alsacienne à la candidature de Jean-Marie Le Pen pour l’élection présidentielle de 2007.

Déjà en juin 2002, Robert Spieler avait le soutien du FN aux élections législatives (en raison de sa signature en faveur de Le Pen pour la Présidentielle 2002), l’expérience peut et doit se renouveler. Il faut que Robert Spieler ait les mains libres à Strasbourg au même titre que Patrick Binder à Mulhouse.

Même si Alsace d’Abord se pose plus dans une optique euro-régionaliste et que le FN a une doctrine essentiellement souverainiste, il y a néanmoins de possibles points d’accords. Le premier point d’accord peut être la lutte contre l’islamisation et l’immigration en Alsace, le deuxième peut être la lutte contre la délinquance enfin le troisième (qui aurait pu aussi être par ailleurs le premier) est la défense de l’identité alsacienne.