02 juin 2007

Hortefeux souhaite régulariser 75 000 clandestins par an

Brice Hortefeux, le ministre de l’immigration, souhaite régulariser chaque année plus de 75 000 clandestins par an. Si les médias ces derniers jours ont évoqué le nombre de clandestins qu’Hortefeux souhaitait expulser (environ 25 000 pour cette année 2007), ces mêmes médias ont en revanche observé un parfait Black Out sur le nombre de clandestins régularisables.

Les médias du système veulent donc faire passer le ministre de l’immigration pour un « dur » afin d’éviter que les électeurs soient tentés de voter pour la droite nationale aux élections législatives. Ce durcissement de l’image d’un politicien de la droite molle est une technique qui a déjà fait ses preuves à l’époque : Chirac, Pasqua puis, plus récemment, Sarkozy. Les médias essayent donc de diaboliser un peu (mais pas trop) Hortefeux afin de faire passer le gouvernement pour un gouvernement de droite « dure » ; tous les moyens sont bons donc, pour éloigner les électeurs de la tentation d’un vote en faveur de la droite nationale.

Si nous partons du principe que Hortefeux applique à la lettre son programme, alors au bout de la législature ce seront plus de 375 000 clandestins qui seront régularisés (sachant qu’il y a environ 100 000 clandestins qui entrent chaque année en France et que sur ces 100 000, seulement un quart d’entre eux sont censés être expulsables selon le projet ministériel).

Si nous ajoutons ces 75 000 régularisations annuelles à la politique d’immigration choisie voulue par Sarkozy, alors nous pouvons penser que chaque année nous devrons accueillir au minimum plus de 150 000 étrangers sur notre sol.

Quant au soit disant « durcissement » du regroupement familial évoqué par le gouvernement, il s’agit d’un leurre. Tout le monde sait pertinemment que ce poison que constitue le regroupement familial doit être abrogé, hélas ce n’est pas du tout ce qui est prévu. En réalité, ce pseudo durcissement du regroupement familial pourrait simplement se résumer à quelques petites broutilles administratives supplémentaires qui seraient demandées aux bénéficiaires de regroupement familial, rien de plus.