L’UMP au bord de l’implosion
Juin 2002, suite aux succès stalinien de Chirac aux Présidentielles, voilà que l’UMP fait un carton plein lors des élections législatives. Beaux discours, promesses à gogo, ligne « dure »…bref on rase gratis, l’UMP était à ce moment là au sommet et déjà les politologues annonçaient la « fin » prochaine du FN car Sarkozy, tel le messie, allait régler une bonne foi pour toute la délinquance, une délinquance qui quelques mois auparavant tuait électoralement Lionel Jospin (pourtant annoncé comme possible vainqueur de la Présidentielle).
Quatre années ont passé, et voilà que ce qui fut en 2002 une machine à gagner, est entrain de s’écrouler et risque même de faire un score inférieure à 20% aux prochaines législatives (et ce n’est pas le député UMP parisien Pierre Lellouche qui me contredira). En plus d’un bilan économique mauvais, le gouvernement UMP a, ces derniers mois, plié les genoux face aux émeutes ethniques de l’automne dernier puis, il y a quelques semaines, s’est totalement rabaissé face aux pressions gauchistes lors de la « crise » du CPE. Cerise sur le gâteau : l’affaire Clearstream, symbole de la lutte à mort entre Sarkozy et Villepin (ce dernier étant désormais totalement grillé pour 2007) qui est entrain d’agir tel le venin d’un cobra dans le corps UMP.
Cette situation n’est à vrai dire pas pour me déplaire, bien au contraire. L’effondrement plus que probable de l’UMP en 2007 va sûrement permettre une recomposition totale de la carte politique française et plus particulièrement de ce que l’on peut appeler la « droite ».
Touchée elle aussi il y a quelques années par les scandales politiciens, l’Italie a vécue un grand chamboulement politique avec la disparition des formations système et l’apparition, parallèlement, de nouvelles formations politique et notamment à droite avec Forza Italia.
Les élus se disant de « droite » en France se doivent de prendre exemple sur ce qui s’est passé en Italie il y a quelques années et réfléchir sur un vrai renouveau à droite de l’échiquier politique national. Si nous n’avons pas besoin de la création d’une nouvelle force politique de droite artificielle, il faut en revanche une recomposition de toute la droite avec comme parti pivot le FN.
Pourquoi le FN ? Car non seulement c’est le seul parti à ne pas être trempé dans les scandales, mais c’est également la seule formation politique qui n’est en rien responsable du déclin de la France (étant donné que le FN n’a jamais été aux responsabilités au niveau national). Je pense que en cas d’implosion de l’UMP, Jean-Marie Le Pen devra voir encore plus loin qu’une coalition patriote regroupant les autres formations de la droite nationale. Effectivement, plusieurs élus de l’UMP classés « très à droite » (Myard, Lucas, Rivière, Dupont-Aignan, Vanneste etc…) ont leur place dans une vaste coalition de la droite autour du FN.
Naturellement cette coalition ne comprendra pas les Sarkozy, Aeschlimann, Boutin, Romero, Begag, Raoult etc… dont la place serait plutôt au PS qu’ailleurs.
UMP (2002-2007)…
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