Sarkozy à la mosquée

Jeudi soir, la grande mosquée de Paris a eu un invité de marque pour partager le repas de rupture (Sarkozy Copyright…) de jeûne du Ramadan : Nicolas Sarkozy !

Cette visite n’est constitutionnellement parlant pas incorrecte dans la mesure où Sarkozy en tant que Ministre de l’Intérieur est ministre des cultes. Mais cette visite est à replacer dans un contexte plus global : la volonté de Sarkozy de favoriser l’islamisation de la France et ce par tous les moyens possibles (notamment constitutionnels).

Avant de dîner, Sarkozy a prononcé un discours devant les fidèles (dans la vie on fait de la politique ou n’en fait pas…), si on a eu le droit au discours cosmopolite traditionnel « La France telle qu'elle est, multiple, colorée, épicée", Sarkozy est également revenu sur sa volonté de faire un « toilettage » de la loi de 1905 afin de permettre le financement public de la construction de mosquées sur notre sol. Cela a au moins le mérite d’être clair et limpide : Sarkozy veut islamiser la France et ne s’en cache pas.

Sarkozy a tout pour déplaire : un bilan catastrophique en matière de lutte contre la délinquance, une volonté de discriminer les français et européens de souche en voulant appliquer la discrimination « positive », faire de la France le jouet des USA et enfin, de favoriser l’islamisation de la France.

A court terme, Sarkozy souhaite à tout prix rallier la majeure partie de l’électorat musulman en vue des élections de 2007, un procédé malsain mais pas récent. Déjà en 2002, plusieurs élus (notamment socialistes) évoquaient avec justesse, la drague de certains élus UMP aux électeurs de confession musulmane lors des élections législatives de 2002 (ce fut le cas notamment à Valréas et à Montpellier). La technique des élus UMP est imparable : on milite activement pour la construction de mosquées (exemple : Christian Estrosi à Nice) et, en échange, on espère une ralliement massif du vote musulman dans les urnes.
Pour moi, il s’agit bel et bien de la part de certains élus UMP de favoriser l’islamisation de la France et je ne fais aucune différence entre Nicolas Sarkozy et le Premier ministre turc Recep Erdogan. On ne peut pas critiquer les prises de positions du Premier ministre turc et, dans le même temps, soutenir Nicolas Sarkozy.

Nous savons donc à quoi nous en tenir pour 2007 et il ne faudra pas dire que l’on a pas été prévenu… D’ailleurs, je ne serais pas surpris qu’en cas de victoire de Sarkozy aux Présidentielles qu’un membre éminent du conseil français du culte musulman soit nommé à la tête d’un ministère important (Lhaj Thami Breze de l’UOIF à la tête du Ministère de l’Intérieur par exemple).