Sur intervention de sa belle soeur, Sarkozy empêche l’extradiction d’une terroriste des Brigades Rouges
Alors qu’il avait ubi et orbi qu’il ne transigerait pas avec le terrorisme, Nicolas Sarkozy a décidé de refuser l’extradition d’une criminelle des Brigades Rouges coupable de l’assassinat d’un commissaire de police italien. Marina Petrella, condamnée en mars 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’appel de Rome, résidait en toute tranquillité depuis plusieurs années à Argenteuil. Elle avait été arrêtée fin août 2007 par la police française et devait être extradée vers l’Italie dans les tous prochains jours. Le 9 juin, le Premier ministre, François Fillon, avait signé le décret d’extradition de l’ex-brigadiste vers l’Italie.
Le Président de la République n’a même pas attendu l’issue du recours déposé contre cette décision devant le Conseil d’Etat et qui devait être examiné mercredi. Il a invoqué des mesures “humanitaires”. La terroriste d’extrême gauche souffrirait de dépression; autrement dit, l’idée de finir ses jours dans une geôle italienne pour un crime qu’elle a commis sciemment, lui donne un peu de vague à l’âme.
Sarko a son Roger Hanin à lui
Rappelons que la sœur de Carla Bruni avait rendu visite à la terroriste. Nul doute qu’elle a intercédé auprès de son beau-frère. On a déjà connu ces dérives. Au bon vieux temps de la mitterrandie, la République était soumise au état d’âme du beau frère officiel Roger Hanin!
Une décision triplement malsaine
Cette mesure est parfaitement scandaleuse. L”Italie est un état de droit et si une mesure de clémence humanitaire avait dû être prise, elle relevait des autorités italiennes.
En l’analysant, elle apparaît triplement malsaine
- D’une part, le policier assassiné avait certainement une famille et des proches qui auraient souhaité que la justice de leur pays se prononce. Peut-il trouveront-ils abusifs qu’on puisse leur refuser justice car l’assassin est dépressif à l’idée d’être jugé?
- D’autre part, cette affaire nous donne une nouvelle preuve de la corruption du pouvoir miné par le népotisme et les interventions familiales
- Enfin a l’échelon politique, Nicolas Sarkozy adresse un message extrêmement négatif de manque de détermination face au terrorisme
Cette attitude du Chef de l’Etat qui se veut “grand seigneur” ne relève en réalité que du minable, d’une politique de gribouille et d’un pathétique mélange entre la raison d’Etat et des pétasseries familiales.
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